Juste avant de quitter le Verdon, on s’était dit que ce serait bien de faire quand même une dernière voie, juste une pt’ite dernière. Et comme on a parfois les yeux plus gros que le ventre (ce qui, avec notre entraînement, n’est pas très difficile 🙂 ), on a choisit d’aller faire un tour dans Hellfest.
Du haut de ma (je n’ose même pas dire mes) très grande connaissance du domaine musical (à cheval entre Henry Dès et David Getta, selon l’humeur), je ne sais pas à quoi ressemble le festival qui a vraisemblablement donné son nom à cette voie, mais si ce dernier rouste autant que la voie, je crois que je n’y mettrai jamais les pieds (au-delà du fait qu’il me semble qu’Henry Dès ne fasse pas partie de la programmation…). Hellfest sera donc pour nous l’occasion de tester le concept de « la voie de trop » qui consiste à ne plus chercher à enchaîner les longueurs dans une maîtrise parfaite de la gestuelle appropriée, mais plutôt à « bourrer la voie » (en valaisan dans le texte) histoire de ne pas trop exploser l’horaire. Hellfest qui prouve que la vision de l’enfer de Dante est, tout au moins partiellement, fausse puisqu’on peut s’y rendre par une spirale ascendante plutôt que descendante. Enfin, pour vous la faire court, on a trouvé passablement rude !
Alors, histoire de se refaire un peu les nerfs, on décide de se (re)diriger vers le val Nasino pour y (re)trouver Loïc et Gaylord et (re)profiter du superbe accueil de René à l’Osteria dell Castello qui nous autorisera même à squatter son parking. En plus d’être hyper sympa, on peut dire sans autre qu’il fait les meilleures pizzas d’Italie (testé et approuvé !). La palud – Alto : 277km. Là, ce n’est pas encore un détour.
Une fois profité des services de Loïc (dit la machine) qui posera une grande partie des dégaines, on fiche le camp direction Arco et la vallée de Sarca pour se rapprocher des dolomites et continuer notre cure de moulinettes. Arco… Ce qu’on a aimé : les glaces, le café, le spritz (c’est l’Italie quand même !) et la possiblité de se payer un jeu de corde à double de 60m traitées dry pour 120 euros… Ce qu’on a pas aimé : en gros tout le reste, y compris le cadre (la vallée Sarca ressemble à la plaine du Rhône, l’abricotine en moins), l’escalade hyper-patinée jusque dans le 7 et les débris de vitre qui jonchent tous les parkings qu’on a testés. Ambiance ! Alto – Arco : 429km.
Bien décicés à se tailler pour des horizons en plus grande adéquation avec notre karma du moment, on se connecte pour une petite session glandouille-topo sur le net. C’est comme ça qu’on a fini à … Céüse, avec un groupe de grimpeurs neuchâtelois aux tops (top de la grimpe, top de l’apéro, top de la logistique camping…). Arco – Sigoyer : 551km. Au total : la Palud – Sigoyer en plus de 1000km au lieu de 135 (c’était un entrainement pour les USA !). Mais aucun regret car une fois la marche d’approche avalée et les secteurs un peu usé mis de côté, Céüse fut une découverte bien classe !
Maintenant, c’est le moment de retrouver Fede dans les dolomites. Bah… C’est juste à côté !!
Leave a reply