Partir en montagne avec sa copine et … son papa, à la base, ça ne sonne pas franchement comme un super plan, vous en conviendrez. C’est le genre de sortie où on se promet d’être attentif à ce que personne ne coupe la corde de personne et à ce qu’il n’y ait aucun croche-patte qui se perde. Enfin, ça doit être le cas dans certaines familles… Mais pour nous, le problème, c’est plutôt que Flo et Bernard affichent une tolérance et une complicité suffisantes pour qu’on en vienne un peu à se demander qui est le gamin de qui. Heureusement pour moi, il y a un facteur ethnico-génétique, mon père et moi partageant le même bronzage « cycliste », qui efface tout doute possible. L’ordre (des choses) et la paix (du ménage) étant ainsi (r)établis, c’est serein qu’on envisage une grimpette tout les trois.
Les deux séances d’entrainement (et de bronzage par cette canicule) à la très célèbre et non moins indémodable « dalle de St-I » s’étant bien déroulées, il est temps de s’ouvrir à des horizons plus alpins et les escalades du grand Darray en dessus de l’A Neuve semblent réunir tous les critères requis (sauf le prix AVS à la cabane, qui n’est toujours pas d’actualité…). En plus, ce sont des Piola, ce qui rassure le grimpeur de l’an 2000 que je suis et qui apprhéende toujours un peu les océans de dalles de l’alternative Grimsel.

La fameuse dalle de St-Imier
Un passage dans « Merci les amis » sur le Pilier des Essettes en montant à la cabane nous donne l’occasion de s’habituer à la grimpe du coin et de rafraîchir les vieux réflexes. On sera agréablement surpris par la grimpe et l’ambiance déjà passablement aérienne pour les cotations annoncées !
Départ le lendemain pour le « real business » avec « E la nave va » sur le grand Darray. N’étant pas trop trop sûrs de notre vitesse de progression, on optera pour un départ matinal. Mais c’était sans compter sur le fait que Papy Gonzales n’a rien perdu de sa lecture et on finira par jouer à cache-cache avec le soleil, ayant toujours une longueur d’avance sur les premiers rayons jusque sous le sommet, pour le plus grand bonheur des doigts de Florence qui ont de la peine à se déshabituer des températures de Finale en plein mois de Juillet.
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